
L’existence d’un accord écrit et signé entre un salarié et un employeur donne lieu à un contrat de travail. Ce type de document existe sous plusieurs formes et se base sur la durée d’exécution prévue. Il s’agit du contrat à durée déterminée et celui à durée indéterminée. Cependant, mis à part ces deux types de contrats de travail, il existe une autre forme d’accord dénommé contrat de travail temporaire. Un décryptage est réalisé sur ce type d’accord pour une meilleure compréhension de ses conditions de réalisation.
Contrat de travail temporaire : explication
Un contrat de travail est dit temporaire lorsque le travailleur est un intérimaire. C’est-à-dire qu’il ne peut espérer pourvoir au poste que de manière ponctuelle, et ceci sans suite aucune. Ce type de contrat est défini sur une durée très courte. Ainsi, le travailleur réalise la mission (tâche précise) pour laquelle, il a été appelé. Cependant, dans la majeure partie des cas, pour que ce type de contrat puisse avoir lieu, le travailleur est recruté par une entreprise de travail temporaire.
Cette dernière met l’employé à la disposition d’une structure qualifiée d’utilisatrice. La collaboration entre les parties prend fin lorsque la date de la mission arrive à échéance ou lorsque la tâche est accomplie. L’intérimaire encore appelé travailleur temporaire ne peut donc pas s’attendre à une embauche à court ou à long terme.
Conditions de recours au contrat temporaire
Étant donné que le contrat temporaire est comme son nom le prévoit mis à exécution sur une durée prédéfinie, il ne peut être sollicité que dans des cas très précis. Ainsi, un travailleur temporaire est sollicité pour occuper le poste d’un salarié parti en congé ou indisposé (santé). De même, il peut intervenir sur la demande de la structure utilisatrice pour occuper le poste d’un salarié ayant quitté ses fonctions. Cela revient à dire qu’il est recruté uniquement pour servir d’intérimaire en attendant qu’un nouveau salarié embauché sous CDI ne prenne ses fonctions.
Le contrat temporaire est aussi valable pour gérer les occupations d’un salarié ayant abandonné son poste. Dans ce cas, le poste est en voie de suppression définitive. L’appel à un intérimaire peut être fait, afin de permettre à un salarié de l’entreprise utilisatrice de passé à temps partiel. Cette condition est soutenue par un congé parental d’éducation par exemple appuyé par l’accord positif de l’employeur.
Outre ces cas, l’intérimaire peut remplacer le chef d’une exploitation agricole, d’une entreprise artisanale du moment où, il participe aux activités de la structure concernée. Il est aussi convié à des emplois d’usage ou saisonniers. Sachez que, le fait de solliciter la même personne comme intérimaire à chaque occasion, ne signifie pas que cette dernière doit espérer une embauche.
Durée du contrat et possibilités de renouvellement
La durée est fixée par la structure utilisatrice, mais doit aussi se baser sur les recommandations légales. Selon l’objectif de son recrutement, l’intérimaire peut faire une durée de 6 mois, 18 mois ou 24 mois. En cas de travail pour une commande exceptionnelle ou en remplacement d’un chef d’exploitation agricole ou artisanale, la durée minimum est de 6 mois. Le renouvellement du contrat est possible, mais ne peut pas excéder la durée prévue par la loi pour le poste à occuper. Il est recommandé aux entreprises utilisatrices de mentionner dans le contrat les conditions de renouvellement.